Comment protéger vos panneaux solaires et prolonger leur durée de vie ?

La durée de vie des panneaux solaires étant d’environ 30 ans, une installation photovoltaïque est conçue pour endurer des conditions météorologiques exigeantes. Cependant, une exposition continue aux éléments peut, avec le temps, affecter le rendement des panneaux solaires.

Bien que les panneaux eux-mêmes soient robustes, les autres composants électriques d’une installation solaire doivent également être protégés. Par exemple, l’onduleur central ou les micros-onduleurs sont sensibles à l’humidité, aux températures excessives, aux surtensions électriques ou à l’accumulation de poussière.

Une installation solaire bien protégée offre de nombreux avantages :

1. Un rendement énergétique optimisé

2. Une durée de vie prolongée

3. Une réduction des frais de maintenance

4. Une sécurité accrue qui limite les risques d’électrocution ou de sinistre

5. Une meilleure rentabilité du système photovoltaïque

Chez Ensol, nous savons qu’une installation photovoltaïque doit être pensée pour durer. Nos panneaux sont garantis 30 ans et chaque projet fait l’objet d’une étude personnalisée. Nos installateurs certifiés RGE et QualiPV s’assurent que chaque système soit installé dans les règles de l’art, afin de vous permettre de produire de l’électricité verte en toute sérénité.

Pour aller plus loin, utilisez le simulateur ci-dessous et découvrez les économies que vous pouvez réaliser dans les 30 prochaines années.

La norme UTE C 15-712-1 définit les exigences techniques spécifiques aux installations photovoltaïques en basse tension. Établie par l’Union Technique de l’Électricité (UTE), cette norme s’applique à toutes les installations solaires raccordées au réseau, que les panneaux solaires soient installés sur une toiture ou au sol.

La norme UTE C 15-712-1 impose 17 points de contrôle obligatoires qui couvrent l’ensemble du circuit électrique d’une installation photovoltaïque. Ces exigences concernent notamment :

• Le dimensionnement et la protection des câbles électriques : chaque câble doit être adapté à la puissance des panneaux et correctement isolé pour éviter tout risque de court-circuit ou de surchauffe.

• Les dispositifs de coupure : des équipements comme les coffrets de protection AC et DC (voir plus bas) sont requis pour protéger l’installation contre les surtensions.

• La mise à la terre des équipements : une liaison équipotentielle afin de protéger les appareils électriques sensibles aux surtensions.

• L’installation des onduleurs : leur positionnement, leur ventilation et leur protection doivent respecter certaines normes afin d’assurer leur bon fonctionnement et éviter les surchauffes.

La norme NF C 15-100 établit les exigences de conception, d’installation et de protection des circuits électriques. Sur le fondement d’un arrêté du 3 août 2016, toute installation photovoltaïque en France doit obligatoirement respecter la norme NF C 15-100.

Voici quelques exemples règles à respecter pour protéger le système électrique d’une installation photovoltaïque :

• Protection contre les surtensions: des disjoncteurs adaptés doivent être installés pour éviter toute surcharge qui pourrait endommager le système ou provoquer un incendie.

• Sécurisation des circuits : chaque élément du réseau électrique doit être correctement isolé et protégé.

• Distances de sécurité : les câbles et équipements doivent être disposés selon des règles précises pour éviter tout risque de court-circuit.

Pour garantir la fiabilité de votre installation sur le long terme, il est important de faire appel à un installateur qualifié. Chez Ensol, nos installateurs certifiés RGE et QualiPV s’assurent que votre installation respecte toutes les conditions qui permettent d’obtenir l’attestation Consuel. 

Nous prenons également en charge toutes les démarches administratives liées à l’installation et au raccordement de votre système solaire. Bref, on s’occupe de tout, vous n’avez qu’à profiter du soleil 🌞

Plusieurs dispositifs existent pour protéger vos panneaux solaires : 

1. L’indice de protection (IP) affiché sur la fiche technique du panneau,

2. La mise à la terre du système photovoltaïque,

3. L’installation d’un parafoudre et d’un paratonnerre,

4. L’installation d’un coffre de protection,

5. La mise en place d’un système antivol,

6. L’application d’un revêtement hydrophobe et antistatique sur les panneaux.

En matière de résistance aux agressions extérieures, tous les panneaux solaires ne se valent pas. Pour évaluer leur résistance, les panneaux sont classés selon un indice de protection (IP), une norme internationale qui permet de mesurer leur capacité à résister aux infiltrations de corps solides (poussières, sable etc.) et de liquides (pluie, neige etc.).

L’indice de protection est composé de deux chiffres :

• Le premier chiffre indique le niveau de protection contre les corps solides, allant de 0 (aucune protection) à 6 (protection totale contre la poussière). 

• Le second chiffre renseigne sur la résistance aux liquides, avec une échelle de 0 (aucune protection) à 9 (protection contre les jets d’eau à haute pression et l’immersion prolongée).

Par exemple, les panneaux installés en Provence-Alpes-Côte d’Azur sont régulièrement exposés à de fortes pluies et à des vents chargés de sable du Sahara. C’est pourquoi Ensol recommande d’installer le panneau Flash 500 de Dualsun, doté d’un indice IP67.

Protéger une installation photovoltaïque ne se limite pas à sécuriser les panneaux solaires eux-mêmes. Le système électrique dans son ensemble doit être conçu pour minimiser les risques liés aux surtensions, aux défauts d’isolement et aux fuites de courant. 

La mise à la terre d’une installation photovoltaïque consiste à connecter certaines parties métalliques du système à la terre via des conducteurs spécifiques. Cette liaison crée un chemin de faible résistance permettant d'évacuer en toute sécurité les courants indésirables, comme ceux générés par des surtensions. Autrement dit, il s’agit d’un sas de sécurité indispensable pour garantir le bon fonctionnement de l’installation et protéger votre habitation contre les risques électriques.

Comme évoqué précédemment, la norme UTE C 15-712-1 impose une mise à la terre obligatoire pour toutes les installations photovoltaïques en France. Sans quoi l’attestation Consuel peut être refusée, rendant impossible le raccordement au réseau électrique et la revente de l’électricité photovoltaïque.

Lorsqu’un éclair frappe une ligne électrique ou une structure métallique, une surtension électrique peut se propager dans le réseau et endommager l’onduleur, les panneaux solaires ou les autres équipements connectés. Un parafoudre capte cette surtension et coupe la transmission du courant, limitant les dommages causés aux composants du système électrique.

L’idéal pour une installation photovoltaïque est de se protéger grâce aux deux dispositifs : 

• un parafoudre pour protéger les équipements électriques d’une surtension,

• un paratonnerre pour protéger les panneaux solaires ou le bâtiment d’un impact direct de la foudre.

En France, l’installation d’un parafoudre est obligatoire dans les régions où le niveau kéraunique est supérieur à 25 (le niveau kéraunique représente le nombre de fois où le tonnerre a été entendu). Dans ces cas, un parafoudre doit être installé dans le coffret de protection (voir plus bas).

Le rôle principal d’un coffret de protection est de couper le courant dans certaines parties du système photovoltaïque afin d’éviter les risques électriques liés à la production des panneaux solaires. Sans ces dispositifs, une surcharge ou un dysfonctionnement pourrait endommager l’ensemble du circuit (voire provoquer un incendie dans le pire des cas). 

Il existe deux types de coffrets de protection :

• Le coffret de protection AC (courant alternatif) : situé après l’onduleur, ce coffret est équipé d’un sectionneur et d’un disjoncteur différentiel qui coupe automatiquement le circuit en cas d’anomalie.

• Le coffret de protection DC (courant continu) : placé entre les panneaux solaires et l’onduleur, ce coffret protège l’installation contre les surtensions issues de la production photovoltaïque elle-même.

En fonction de ses caractéristiques techniques, un coffret de protection coûte entre 150 et 500 euros.

Les panneaux solaires représentent un investissement conséquent, et leur popularité croissante attire malheureusement les convoitises de personnes mal intentionnées.

Il existe plusieurs solutions antivol pour protéger vos panneaux solaires :

• Les vis de sécurité : ces vis spécifiques ne peuvent être retirées qu’avec un outil unique, rendant le démontage bien plus compliqué.

• Les cadres renforcés : certains panneaux sont intégrés dans des structures métalliques verrouillées.

• Le scellement des supports : en fixant les structures de montage avec du béton ou des ancrages renforcés, il devient très difficile de les arracher sans matériel spécialisé.

Outre les fixations renforcées, voici quelques exemples de dispositifs de surveillance qui permettent de détecter une tentative de vol :

• La fibre optique de détection : un câble sensible est intégré aux panneaux et relié à un système d’alarme. Si la fibre est pliée ou sectionnée, une alarme se déclenche.

• Les caméras de surveillance connectées : placées à proximité de l’installation, elles captent les mouvements et peuvent envoyer une alerte en temps réel sur un smartphone.

• Les capteurs de vibration : fixés directement sur les panneaux, ils détectent les tentatives de démontage et peuvent envoyer une alerte aux propriétaires (ou à la police).

Un revêtement hydrophobe empêche l’eau de stagner sur la surface des panneaux solaires. Grâce à ses propriétés anti-adhérentes, l’eau glisse plus facilement et entraîne avec elle les particules de poussière et autres impuretés, évitant l’encrassement des panneaux. Ce revêtement facilite l’auto-nettoyage des panneaux et augmente l’efficacité d’un entretien manuel.

En parallèle, un revêtement antistatique a vocation à empêcher la poussière et les particules fines de s’accrocher à la surface du panneau, permettant aux cellules photovoltaïques de capter un maximum de lumière.

L’application d’un revêtement hydrophobe et antistatique peut se faire par pulvérisation ou par trempage, selon le type de produit utilisé.

Chez Ensol, nous avons commencé par intervenir dans la région PACA, dans laquelle les panneaux solaires peuvent être soumis à des conditions météorologiques rigoureuses. Malgré cela, nous proposons une garantie de 30 ans sur les panneaux solaires que nous installons (couvrant aussi bien un dysfonctionnement qu’une baisse anormale de performance). La durée de cette garantie, équivalente à l’espérance de vie des panneaux, montre la confiance que nous accordons à la qualité de notre matériel et aux compétences de nos installateurs.

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Une fois installés, les panneaux solaires doivent être protégés :

• de l’eau : pluie, neige ou grêle

• du feu : foudre ou surchauffe

• du vent : tempêtes, poussières et débris

Qu’elle se présente sous la forme de pluie, de neige ou de grêle, l’eau peut s’infiltrer dans un panneau mal scellé ou fissuré et provoquer l’oxydation des connexions électriques internes.

Par ailleurs, l’eau peut donner naissance à une couche de saletés en séchant, réduisant ainsi la quantité de lumière captée par les cellules photovoltaïques. La neige peut également bloquer complètement la lumière si elle s’accumule en quantité suffisante, stoppant la production des panneaux solaires en hiver. Pour limiter ces risques, un revêtement hydrophobe et antistatique peut être appliqué sur la face avant des panneaux (voir plus haut).

Bien que la plupart des panneaux solaires modernes soient conçus avec un verre trempé très résistant, la grêle peut endommager un panneau solaire si la taille des grêlons dépasse 3 cm. Lorsqu’un panneau est fissuré par un choc violent, son étanchéité est immédiatement compromise, accélérant le risque d’infiltration d’eau et de dégradation des cellules photovoltaïques.

Les incendies causés par des panneaux solaires sont très rares (environ une installation sur 10 000), mais ils existent.

En effet, un câble défectueux, une connexion mal réalisée ou une usure du matériel peut créer un arc électrique et endommager les panneaux, l’onduleur ou d’autres composants de l’installation.

Autre menace : la foudre. En frappant directement un panneau, elle peut provoquer une surtension et griller les composants électriques. Les régions exposées aux orages doivent être équipées d’un parafoudre et, si nécessaire, d’un paratonnerre pour limiter les risques.

Lorsque le vent souffle violemment, il exerce une pression importante sur les panneaux solaires. Si ces derniers sont mal fixés, ils peuvent se déformer, se désaxer, voire être arrachés. Une pose réalisée dans les règles de l’art, avec des fixations adaptées aux conditions météorologiques locales, est donc indispensable pour assurer la résistance de l’installation. Outre la force du vent, une branche d’arbre, des débris volants ou même des tuiles détachées peuvent heurter violemment les panneaux et les endommager.

En bord de mer, le vent transporte du sable ou du sel qui peut se déposer progressivement sur la surface des panneaux. Cette fine couche de particules réduit la quantité de lumière atteignant les cellules photovoltaïques, entraînant une diminution du rendement énergétique. Nettoyer régulièrement vos panneaux solaires peut être un moyen efficace de les protéger !

En faisant appel à Ensol, nous vous recommandons du matériel adapté aux conditions climatiques de votre région et aux caractéristiques de votre maison. Nos installateurs certifiés RGE et QualiPV s’assurent que votre installation est conforme aux réglementations en vigueur et capable de résister des dizaines d’années aux conditions climatiques. En cas de problème, nous assurons un service de maintenance capable d’intervenir en 24h sur site.

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